Cadeau

Isa SOS, un moment (long) à  rien à faire, téléphone moi ?

Ma "Balade à Lunel" promise depuis......

 

De Lattes à Lunel un bon quart d’heure est nécessaire. 

Encore faut-il entrer dans deux véhicules à huit ! quatre et quatre me direz-vous ? Bien sûr. 

Mais qui, avec qui ? 

Huit femmes ont tant de choses à se dire après quelques heures ou jours de séparation ! 

L’ itinéraire ne fut pas simple à choisir.

 Notre joyeux convoi partit enfin.

 Le soleil était présent. 

Pour une promenade d’“herborisation” les coquelicots nous faisaient une haie d’honneur.

 Nous avions rendez-vous avec John Walsh. 

Comment allions-nous le reconnaître ? 

Après quelques hésitations,droite, gauche ? Même pas indiqué notre petit bois..., notre sens de 

l’orientation,( bien féminin, nous sommes les meilleures ? ) nous guide vers un îlot de verdure. 

Juste avant le dernier virage, pédalait devant nous, un monsieur haut perché sur un vélo “ hollandais” .

  Un joli chapeau de paille de jardinier, complétait le coté champêtre de la scène.

 Annie observatrice : Je parie que c’est notre guide ....Gagné !

 le temps de garer les voitures, le vélo s’arrête sur le 

parking. “Vous êtes John Walsh ?...Oui... Je suis...”. 

Le temps de faire les présentations et nous voilà partis sur un joli 

sentier de garrigue. Le thym fait des tapis mauves de chaque côté de 

notre petite procession. Arrêts: devant le capillaire de Montpellier, léger gracile .

 La fameuse Euphorbe, vrai poison à éviter, sauf si vous avez des verrues ! 

Quelques coquelicots à déguster sur place, même s’il est plus prudent d’éviter de déguster les 

plantes sans les laver, les animaux ayant pu les souiller. 

Délicieuses aphilands au goût sucré . Cueillette du lilas d’Espagne qui nous ont fait de beaux 

bouquets ( qui ont tenus une semaine à la maison ). 

Surprenantes fleurs de scorcenaire, ressemblant à s'y méprendre aux fleurs de pissenlit, mais 

en géantissime. 

Après deux heures de balade fort vite passées, nous avons regagné presque à regret nos véhicules.

 

Vraiment un grand merci à John Walsh qui malgré une panne de voiture a eu la gen- 

tillesse de nous rejoindre à vélo, pour nous offrir cette découverte de la garri- 

gue. 

EF